Freitag, 6. Januar 2017

Trois coutumes japonaises et deux plats du Nouvel An

Le début de la nouvelle année est particulièrement important au Japon. Vers la fin du 19e siècle, le Japon est passé au calendrier grégorien. C'est à cette époque que le nouvel An a commencé à être célébré le 1er janvier.  Avant, le nouvel An était célébré selon le calendrier chinois au Japon.

La nouvelle année est accueillie par le premier lever du soleil. Ce dernier s'est levé à 6h52. Bon nombre de personnes vont à la plage ou à la montagne en l'honneur de cet évènement. Au Japon, on croit que le premier lever du soleil est porteur de chance toute l'année durant. Personnellement, je ne me suis pas levée si tôt pour saluer le lever du soleil chez nous. J'ai consciemment aceuilli le lever du soleil par l'entremise d'un moment de méditation voué à la gratitude. Ce lever du soleil est accompagné des toshigami, les divinités de l'année pour nous. Ce rituel shintō est célébré à chaque année et est lié à la première visite de l'année d'un sanctuaire. L'amulette pour l'année qui vient de s'écouler est brûlée dans un feu. On dit de courtes prières pour soi et on achète une nouvelle amulette pour l'année du coq (2017). La première visite à un sanctuaire shintō s'appelle hatsumōde.

Lors des célébrations du nouvel An, on mange un plat spécial. L'osechi-ryōri comprend huit plats différents. Ils sont servis comme dans une boite de bentō. Chaque plat a une signification particulière :

  • L'orange amère du Japon est appelée daïdaï. Ce mot qui s'exprime par l'entremise d'un kanji signifie « de génération en génération ». Il symbolise le souhait d'avoir des enfants dans la nouvelle année.
  • Une omelette sucrée et roulée est fourrée de purée de crevettes. Son nom est datemaki. Elle est porteuse de beaucoup de succès pour la nouvelle année.
  • Une pâte de poisson cuite à la vapeur et coupée en tranches, porte le nom de kamaboko. Il s'agit d'une sorte de saucisse de poisson. Les tranches sont coupées en deux et font penser au soleil levant.
  • On sert également du kazunoko, des œufs de hareng. Ils reflètent la volonté d'avoir beaucoup d'enfants pendant l'année à venir.
  • Le konbu est une algue et est relié au mot « yorokobu ». Ce mot signifie « joie ».
  • Le kuro-mamé est une sorte de fèves de soja noires. Elles incarnent le désir d'être en bonne santé pendant toute la nouvelle année.
  • Le tai est une daurade. Il symbolise des événements prometteurs.
  • Les tazukuri sont des sardines séchées qui ont été cuites dans une sauce de soja. Auparavant, le poisson était utilisé dans le but de fertiliser le riz. Ce plat représente une bonne récolte.



Lors de la nouvelle année, on mange également des gâteaux mochi grillés. Lorsqu'on les fait griller, ils ont une couleur brunâtre. Ils sont servis dans un plat appelé o-zōni. Il s'agit d'une soupe à base de dashi de konbu et de miso. Selon la région, elle est préparée différemment.

J'ai trouvé ce tutoriel vidéo qui vous donne une recette de o-zōni.  

L'explication de la vidéo comprend un guide pour la cuisson. Si toutefois elle est en japonais, vous pourrez la traduire à l'aide de Google Traduction.  
C'est ce que je fais avec plusieurs textes en japonais.


Nous envoyons des cartes de Noël en décembre. Bien que cette coutume ait été remplacée par les nouveaux médias (SMS, WhatsApp, Facebook) chez nous, au Japon, il est encore d'usage d'envoyer des cartes du nouvel An. Celles-ci sont envoyées à la fin de l'année, de sorte qu'elles arrivent à destination le 1er ou le 2 janvier. Pour nous, elles arriveraient à destination uniquement le 2 ou le 3 car à certains endroits, le 2 janvier est également un jour férié.

Keine Kommentare:

Kommentar veröffentlichen